Lorant Deutsch : Chercheur d’Histoire !

Derrière le blondinet qui buvait du Yop à la télévision et le banlieusard puceau qu’il a incarné sur grands écrans, se cache un boulimique d’Histoire passionnant ! Lorant Deutsch est déroutant. Baskets aux pieds, pull ample et fine moustache, il affiche un look d’intello d’un genre nouveau. Loin des personnages d’ados limités qu’il a souvent interprété au cinéma, le « vrai » Lorant Deutsch se révèle être un puits de savoir. En promotion à Monaco pour son livre Métronome, le jeune homme à la silhouette juvénile a subjugué son auditoire à grands coups d’anecdotes historiques. Les curieux rassemblés au Forum Fnac sont tous repartis charmés, son roman consacré à la ville de Paris dédicacé, sous le bras. Rencontre.
Qu’est-ce qui a motivé l’écriture de votre livre Métronome ?
Lorant Deutsch : J’étais sur le plateau de l’émission de Marc-Olivier Fogiel et j’ai dû répondre à un quizz sur les rues de Paris. Le lendemain, j’ai reçu un coup de fil d’un éditeur qui me proposait d’écrire un livre sur le sujet. J’ai adoré l’idée. Ce n’étais pas prémédité, je n’avais pas d’ambition d’écriture avant cette proposition. Aujourd’hui, on en est à plus de 60 000 exemplaires imprimés, je suis ravi !
Pourquoi Paris ? Pourquoi le Métro ?
L.D : J’habite Paris depuis 17 ans et je connais ses rues et ruelles par cœur ! Mon amour pour cette ville a commencé dès l’enfance, à l’époque je rendais visite à mes grands-parents  et j’étais fasciné par cette ville emplie de lumière. J’avais peur du noir et cette luminosité qui habille Paris la nuit me rassurait. Personne n’aime autant Paris que les provinciaux ! J’ai donc voulu partager cet amour avec les gens. Leur faire découvrir les secrets qu’elle rassemble. Et parler des stations de Métro permet de donner du rythme à mon livre. Le titre « Métronome » n’est pas qu’un jeu de mots, il veut dire que le Métro nomme l’Histoire. Il régule l’Histoire. Le Métro est ma machine à remonter le temps !
Comme vous l’avez dit vous-même, il existe de nombreuses publications sur Paris, quelle est la singularité de Métronome ?
L.D : J’ai voulu écrire le livre qui manquait à ma bibliothèque. Je montre que le temps est proche de nous. Paris est un musée à ciel ouvert. Je veux montrer que les musées ne sont pas les seules sources d’enseignements auxquelles nous avons accès. Un musée est en quelque sorte un cimetière. La rue est vivante. Mais je ne suis pas un historien, je suis plus un guide historique ou un conteur touristique.
Vous recherchez continuellement des témoignages de notre passé que le temps a souvent camouflé….
L.D : Oui, en ce moment je recherche les derniers vestiges d’une muraille Gallo-romaine. Ce bout de mur se situerait dans la station de Métro Cité. J’ai demandé au personnel de la Ratp, aux SDF que j’ai croisé sur les quais, personne ne l’a jamais vu. Mais mes recherches avancent, un employé de la Ratp m’a contacté et il doit me dire où l’on peut trouver ce mur.
Un second livre est-il en préparation ?
L.D : J’ai en projet de raconter l’histoire de France rythmée par les villes françaises. Il y aura bien évidemment un chapitre sur Monaco, Nice, Cannes etc !
Publié par CS sur http://www.monaco.mc

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