Il était une fois le Black Legend Monaco…

 

Les icones éclairent le Black Legend

Briques rouges, lumières tamisées et vedettes de la Motown plaquées sur les murs : le Black Legend est un voyage dans le temps. Une réplique modernisée d’un club new-yorkais des années 70, où l’on imagine Donny Hathaway venir susurrer « Someday we’ll all be free… » Portrait de ce temple de la soul où la musique live se déguste au bar, côté restaurant ou en direct de la piste de danse…

La musique noire américaine est une mine d’or musicale, Antoine Chevanne a décidé de le prouver au monde entier. PDG du groupe Floirat, il a les clefs du Byblos et de la discothèque les Caves du Roy à Saint-Tropez. Aujourd’hui, il détient celle du Black Legend. Un petit bout de New-York des années 70, transposé face au Rocher, une création qu’il a dessinée dans les moindres détails et façonnée à son image. Ambitieux, distingué, mais totalement cosy, le Black Legend est raffiné sans être dans l’excès. Ses armes ? Sa décoration qui vous plonge dans l’univers de Shaft, les portraits des Jackson Five, The Temptations, Lionel Richie ou Stevie Wonder qui donnent le ton. Ses groupes, les Soul Tigers et Fat Cat qui balancent les tubes, son Dj qui fait vibrer les noctambules au rythme des cases multicolores qui illuminent le dance-floor. Et ce n’est pas tout. L’établissement est multiple : lounge bar, restaurant, scène live et night club, le client fait son choix. Si le Black Legend a le visage d’un club Newyorkais, il en a également la saveur : sa carte est garnie de plats made in USA. Mais attention, il ne renie pas son pays d’adoption et révèle quelques touches méditerranéennes : l’oeuf Benedict, cher à Antoine Chevanne, partage la vedette avec un saumon citronnée à la ciboulette. « Il a fallu réunir tous ces éléments et mettre le tout en musique », note Mister Chevanne. Et la musique, il a grandi là-dedans : « Enfant, Catherine Lara me faisait sauter sur ses genoux et j’écoutais Michel Berger jouer au piano ». Si certains de ses rêves comme voir Barry White électriser le Black Legend sont irréalisables, un autre a pris forme : les Suprêmes étaient les marraines de l’inauguration. Mais s’il admire les vedettes de la Motown, il tient à révéler de jeunes talents : c’est une demoiselle azuréenne à la voix surprenante, recrutée la semaine dernière qui emprunte les textes des reines de la soul. « Loïca est formidable, il faut l’entendre envoyer sur Think d’Aretha Franklin, c’est une merveille ! ». Et quant est-il des prix ? L’entrée est gratuite. La carte des boissons est simple, pour une consommation alcoolisée, il faut débourser 24 euros et 12 euros pour les softs. En ce qui concerne les plats, c’est entre 15 et 39 euros et il faut compter aux alentours de 10 euros pour les desserts. Notez que le sorbet au Red Bull et le crumble aux pommes, sont à tomber !
De la soul music née la légende…
Une question est sur toutes les lèvres : quelle est l’histoire du Black Legend ? Le grand Donny Hathaway est à l’origine de tout ça, confiait Antoine Chevanne : « C’est l’un de mes chanteurs préféré. Et c’est en écoutant son album, il y a 3 ans que j’ai réalisé que la soul music était à la base de tous les courants musicaux et qu’elle pourrait fédérer toutes les générations». Ajouté à cela sa volonté de lancer de jeunes talents, un soupçon de Byblos et des Caves du Roy : il tenait son projet. Que ceux qui n’ont jamais ondulé leur corps sur Marvin Gaye, Ray Charles ou Diana Ross lui jettent la première pierre : la soul ne vieillit pas! Le jour même, il écrivait le story-board du Black Legend, dessinait le logo et l’architecture du lieu et consignait le tout dans un dossier, rangé dans un tiroir. Mais il lui manquait un écrin. New-York, Londres ou Monaco ? Un appel d’offre, lancé l’année dernière, a décidé pour lui. Depuis un mois, le rêve est une réalité sur le quai Albert 1er. Créateur insatiable, Antoine Chevanne a voulu répondre au besoin de liberté de sa clientèle. Déjeuner, apéro, diner ou after ? Le Black Legend diffuse de la musique live puis le dj reprend les rênes de la nuit. Encore une fois, le propriétaire mélomane a tout supervisé, entouré d’hommes de confiance : « Junior, le directeur des Caves du Roy est aujourd’hui celui du Black Legend. Ensemble, nous avons recruté le groupe et trouvé son nom : les Soul Tigers ». L’établissement était très attendu. Il comptait plus de 1000 fans sur Facebook, avant même son ouverture et plus de 2200 aujourd’hui. Le directeur confirme que l’établissement attire les foules, maintenant il se laisse un an pour dresser le bilan et imaginer exporter le concept. En attendant, c’est à Monaco que les légendes black de la Motown et les dieux de la soul reprennent du service, à vous de tenter l’expérience !

Publié par CS sur http://www.monaco.mc

Informations pratiques :
Black Legend Monaco
Quai Albert 1er
Route de la piscine
98000 Monaco
Tel. (+377) 93 30 09 09

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